Éphémères

La photographie est vite devenue vite la complice indispensable à ma pratique de la calligraphie.
Elle ouvre un vaste champ d’expérimentations, la possibilité de réinterpréter les gestes, de repousser plus loin le jeu des textures et des matières instables ou organiques, d’en fixer les traces éphémères.

Depuis 2011 les «Éphémères» saisissent au vol les traces sur le givre, série « Givrées » ou par des jeux d’eau et de lumières, série « Influx ». Le prisme de l’objectif permet de revisiter ces joutes graphiques et d’en fixer les images.

Le vertige provoqué par l’impact visuel instantané conduit naturellement le travail. Malgré tout, il faut s’interrompre, et d’un cliché soustraire un instant poétique.

Illusion de se projeter dans des mondes infinis, grands ou petits, de retrouver le souffle lisse et fluide d’une vague. Joute avec les rayons de soleil où le ciel se confond comme miroir, mirage, image.

Ce travail a donné lieu a une heureuse collaboration avec Rouge italique pourles Hivernales “. Un grand merci au talentueux François Moissette pour cette belle expérience partagée.